Élections législatives

Les élections législatives ouvrent la voie vers des changements en profondeur.

N’en déplaise au PJD (Parti de la Justice et du Développement), le parti des islamistes modérés, puisque le résultats de ces élections leur fait perdre pas moins de 113 sièges sur les 125 qu’il détenait à l’Assemblée. Ainsi ne reste plus que 12 sièges sur les 395 consacrés, signifiant clairement un ras-le-bol évident.

Les résultats

• Arrive en première place, le RNI (Rassemblement National des Indépendant), avec 97 députés. Un parti présidé par Aziz Akhannouch, un homme d’affaires reconnu.
• A la seconde place du podium, le PAM (Parti Authenticité et Modernité), avec 82 députés. Le parti de l’opposition créé en 2008 par le conseiller royal, Fouad Ali El Himma.
• La médaille de bronze est attribuée au parti de l’Istiqlal (Centre Droit), avec 78 députés. Le parti le plus ancien.

Des élections législatives permettant au Roi Mohammed VI de nommer un successeur à Saad-Edinne El Othmani, issu du parti en tête du scrutin, pour qu’il puisse former un exécutif pour un mandat de cinq années.

Le taux de participation

Il est de plus de 50%, contrairement à celui des élections législatives de 2016 qui était de 43%.

Les discussions sur la recevabilité du vote

Comme par évidence, le scrutin est discuté par les perdants, c’est ainsi que le PJD dénonce de graves irrégularités :

• La distribution obscène d’argent à proximité des lieux de vote, mettant en avant une corruption qui leur est très souvent reprochée
• Des confusions, relatant l’absence de noms sur certaines listes électorales

Conclusion

Depuis maintenant 10 ans, le PJD a été à la tête du gouvernement, une longue période ayant permis de mettre en place des dispositions reflétant leur option politique, économique et  philosophie.

Certain que le résultat de ces élections va permettre un nouvel horizon pour les jeunes porteurs de projets, Gazelles Association va consolider ses efforts pour vous accompagner à créer et gérer vos entreprises pour sortir d’un informel qui n’a plus de place dans le développement du Maroc sur la scène internationale.